Slow travel

Le Slow Travel, littéralement « voyage lent », c’est le fait de voyager autrement. Le concept repose sur l’idée qu’un voyage est censé éduquer et avoir un impact émotionnel sur le long terme, tout en restant durable pour les communautés locales et l’environnement.

Ce concept de voyage est relativement récent, il est apparu en 2018. C’est une approche du voyage qui permet de prendre son temps et de se connecter au monde qui nous entoure : les populations locales, les cultures, la nature, la nourriture ou la musique.

Pour les voyageurs, le slow travel c’est prendre le temps de découvrir une destination. Une fois sur place, il n’est plus question d’enclencher une course frénétique aux activités. C’est se poser et réfléchir tranquillement à ce que l’on souhaite vraiment faire dans le pays destination et comment on le fait. Le slow travel est un terreau propice à l’exploration de soi et de ce qui fait la beauté du pays de destination.

En tout premier lieu, le slow travel c’est l’occasion de gagner en maturité. En effet, quand on opte pour un mode de voyage lent, un autre état d’esprit s’instaure. A la différence du tourisme classique où, généralement, on visite des lieux incontournables, on fait les activités recommandées par les guides. Là on se concentre sur la vie quotidienne des habitants du pays de destination. Le voyageur vit à leur rythme et à travers leurs expériences. Le voyageur se laisse guider hors des sentiers battus et des circuits organisés. Il prend le temps de découvrir un pays, de s’imprégner de sa culture, voire de sa langue, de rencontrer ses habitants, de vivre l’instant présent.

En second lieu, le slow travel c’est l’art de prendre le temps d’apprécier les choses. Cela passe par les rencontres avec les gens, le respect des lieux que l’on visite. Que ce soit une soirée passée à flâner dans un parc, une journée à réfléchir à l’intention artistique dans un musée ou une après-midi de rafting en eau vive dans les montagnes. C’est voyager pour s’ouvrir au monde et prendre le temps de s’imprégner de ses richesses.

C’est également un moyen de lâcher prise. Il arrive que le voyageur revienne fatigué de ses vacances. Pour cause, à force d’essayer de voir ou d’expérimenter autant de choses que possible dans un court laps de temps, il s’épuise. Le slow travel incite à abandonner un rythme frénétique et à adopter le rythme de la culture locale. C’est le bon moment pour renouer avec nous-mêmes et retrouver notre énergie.

Enfin, le slow-travel est écologique. Il privilégie les déplacements propres, ou du moins avec une empreinte carbone limitée. Le principe pour que cela fonctionne : plus on ralentit, moins on pollue. Dans l’esprit de voyager lentement, on va tantôt favoriser les transports collectifs plutôt que l’individuel (voiture ou taxi). De même, les transports terrestres ou maritimes plutôt que les voies aériennes. Certains voyageurs sont même adeptes de la marche ou du vélo, même pour les longs parcours. Le trajet fait alors partie intégrante du voyage, et offre la liberté d’intégrer une étape qui n’était pas initialement prévue. On peut prendre le temps d’explorer et d’emprunter de nouvelles routes.

Pour résumer, le slow travel invite et être plus ouvert aux rencontres et aux découvertes. Puisqu’il n’y a aucun programme, aucune attente particulière, toute activité est bonne à prendre.


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